Il a 22 ans, il finit actuellement sa formation de graphiste à l’EPSAA, il ne parlait pas un mot d’espagnol il y a 2 mois, mais il a toujours connu le langage pictural. Il n’a pas passé un été sans faire un tour dans les montagnes françaises, il sait apprécier un paysage grandiose et transmettre son esthétique par la photographie, le dessin ou la peinture. Pour lui, le vélo est la meilleure façon de rencontrer des gens et de rencontrer la nature : c’est la liberté de se déplacer vite ou d’être arrêté soudainement par la beauté des monts et vallées.
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Il a 22 ans également, c’est un amateur de fast-food comme de cuisine subtile. Ce voyage c’est avant tout pour lui en apprendre plus sur ce que l’homme mange, un sujet qu’il tient à coeur. Etudiant en commerce, il se sent concerné par les problématiques qu’entraîne la mondialisation des échanges et de la production. Il estime que si les pays de l’Amérique latine nous envoient tous les jours des tonnes de nourriture par bateau, la moindre des choses à faire est de les visiter en retour.
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Ensemble nous avons décidé de monter A l’Hombre des Andes et d’allier nos compétences pour partir dans les Andes, voir à quoi elles ressemblent et ce qu’elles et l’homme font pousser ensemble.
UN PROJET EDUCATIF
Cette aventure a tout d’abord un but éducatif : A l’Hombre des Andes est un voyage à partager, et nos découvertes sur la culture andine seront transmises via des reportages régulièrement mis en ligne. Elles permettront ainsi aux enfants l’apprentissage des pratiques alimentaires et agricoles de la région. Ils sont notre principale audience ciblée, car ils représentent le besoin d’apprendre, la curiosité même. Notre reportage est conçu autour de 3 thèmes : le récit du voyage, l’agriculture et l’alimentation, et les plats préférés respectifs des enfants français et andins. Ce dernier thème nous permettra d’apporter un côté ludique au projet.
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Pour communiquer avec eux tout au long du périple, nous aurons recours à de nombreux supports, afin de développer une information interactive. Bien évidemment, la photo et la vidéo nous permettront de restituer la beauté des paysages visités. Mais la formation de graphiste de Pierre l’amène rarement à se cantonner aux formes d’expressions basiques dans ce qu’il entreprend. Nos carnets de photo seront agrémentés d’histoires dessinées, de portraits qui racontent nos rencontres et nos tâches dans les minifundias. C’est un véritable carnet de voyage en ligne que nous partagerons avec les enfants.
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UN PROJET MENE PAR NOS 2 TETES... ET NOS 4 PIEDS
Pour faire de ce carnet quelque chose d’unique, le choix du vélo comme mode de déplacement a été une évidence, aussi bien d’un point de vue économique, que d’un point de vue écologique. Quoi de plus pratique qu’un vélo pour prendre le temps de découvrir un pays et ses paysages, le tout à moindre frais ? Pas la peine de brûler de l’essence pour parcourir ces quelques milliers de kilomètres qui nous attendent : nos calories suffiront. Et il est bien plus facile de réparer une chaîne cassée qu’une courroie sectionnée ! Etre à vélo, c’est prendre son temps, apprécier ce que nous voyons, être plus accessible, plus enclin à aller vers les gens.
Bref, pédaler et suer dans les champs pour la (re)découverte de l’Amérique latine, voilà notre programme.
Bref, pédaler et suer dans les champs pour la (re)découverte de l’Amérique latine, voilà notre programme.